2025 : année SATIE !

2025 : année SATIE !

Après une année 2023 bien remplie pour le « Zappe Satie » (nombreux concerts, résidences et EP paru en décembre), la saison 24-25 devrait s’annoncer à nouveau active. En effet, 2025 marquera le centenaire de la disparition d’Erik Satie.

Premier temps fort à l’automne 2024 où le groupe est invité à se produire au festival Ars Musica de Bruxelles le 16 novembre prochain. Aussi, une nouvelle date parisienne sera bientôt fixée sur cette période. On espère vous y revoir nombreux à l’occasion !

Durant cette prochaine saison, mon travail autour de Satie se déclinera sous plusieurs formes : concerts en 5tet, lectures-concert en duo avec la lectrice Frédérique Bruyas, et conférences musicales en solo. Plus de détails sur cette page.

Pour rappel, les 2 albums sont toujours disponibles en écoute et téléchargement sur les plateformes habituelles (CD physique sur Bandcamp)

 

 

Tournée « Zappe Satie » 2022/2023

Tournée « Zappe Satie » 2022/2023

Après la sortie de mon disque « Zappe Satie », ce projet va enfin vivre sur scène à travers la France ces prochains mois, à commencer par le concert parisien du groupe le dimanche 16 octobre à 17h30. Vous trouverez ci-dessous divers liens si vous souhaitez réserver vos places. On espère vous y voir nombreux ! A bientôt donc – Pierrejean

Le quintet « live » autour de moi sera composé de Quentin Ghomari (trompette), Thibault Gomez (piano électrique), Alexandre Perrot (contrebasse) (parfois Etienne Renard) et Ariel Tessier (batterie)

Toutes les dates des temps à venir sont régulièrement mises à jour sur la page
https://www.facebook.com/PierrejeanGaucherMusic

Lien évenement Facebook du concert :
https://www.facebook.com/events/1137050270251159/?ref=newsfeed

Lien YouTube du teaser Live :
https://www.youtube.com/watch?v=FLSle5-L6cw

Pour rappel, le disque est disponible en écoute sur toutes les plateformes – Téléchargement et CD physique sur les sites habituels et Bandcamp.

Ce projet reçoit le soutien de la Spedidam, de l’Adami et du Cnm pour sa diffusion.

Nouvel album « Zappe Satie »

Nouvel album « Zappe Satie »

20 ans après mon projet « Zappe Zappa » (quand même beaucoup d’albums et de projets entretemps), j’ai eu l’envie de réitérer cette aventure autour de l’univers musical d’Erik Satie. Pour autant le génial moustachu (FZ) reste toujours dans l’ombre !

Ce nouvel album marque mon retour à l’écriture avec un tout nouveau répertoire, porté par de jeunes et brillants musiciens qui font l’actualité du jazz en France depuis quelques années (ONJ, Ping Machine, PJ5, Sarab…)

3 titres entiers sont déjà disponibles en écoute sur vos plateformes habituelles (Itunes, Spotify, Deezer, etc.) et l’ensemble de l’album sera disponible à partir du 12 mars. Le CD physique (digipack+livret 8 pages) est déjà commandable dans les magasins (Fnac, Amazon…) et sur ma page Bandcamp (C’est moi qui les envoie avec une éventuelle dédicace si vous le souhaitez)

Cette pochette magnifique est l’œuvre de mon ami sculpteur Julien Allegre. Et comme depuis quelques années, les différentes vidéos autour de ce disque ont été réalisées par mon ami Benoît Renard. Vous voulez en savoir plus sur ce nouvel opus ? écouter et voir ? C’est sur cette page. Enjoy !

Soutenez la création musicale !

Soutenez la création musicale !

Depuis la crise, des sites comme Bandcamp renoncent certains jour à leur marge habituelle afin que les artistes reçoivent 100% de leurs ventes. C’est donc le moment ou jamais d’acheter notre musique (téléchargement ou physique) sur cette plateforme. Cela nous permettra de remplir nos frigos et d’acheter des masques 🙂

Pas convaincu ?
Petit rappel sur l’état des lieux :

On entend cet argument depuis des années : « le spectacle vivant n’a jamais aussi bien marché ». C’est peut-être vrai pour les stars qui ont laissé déraper le prix des billets de concerts afin de compenser ce qu’ils ont perdu avec leurs (mé)ventes de disque. En ce qui me concerne (et je pense 90% des musiciens), mon cachet moyen n’a pas bougé depuis plus de 20 ans. Même le Smic suit l’inflation chaque année, pas chez nous. Et je ne parle pas des jeunes musiciens qui rentrent dans le métier et n’ont d’autres solutions que d’accepter de jouer au chapeau pour se faire entendre.

Et en l’état actuel des choses, le spectacle vivant risque de ne plus l’être très longtemps avec ce virus, même si pour l’instant, il n’est pas encore comptabilisé dans le nombre de morts. On peut donc comprendre l’angoisse des intermittents dont la plupart vont rester sur le bord de la route quand l’économie va repartir. En ce qui me concerne, je ne le suis plus depuis quelques années, ayant plus dirigé ma carrière vers l’écriture (composition-arrangement) et les (petites) productions. Et pour cette activité, pas de fond de compensation actuellement.

Ce qui nous amène aux revenus issus de la création musicale. Musicien affublé du sticker « pas vu à la TV » depuis 40 ans, j’ai pourtant jusqu’ici, toujours réussi à produire et autofinancer mes disques (ventes en magasins, concerts, net). Mais ce n’est plus le cas depuis un moment et chaque nouvel opus est maintenant à perte. J’ajouterai à cela que mes droits d’auteurs sont devenus ridicules car ma musique n’est plus (re)jouée sur scène (excepté quand je tournais avec mes groupes) et les diffusions radios-TV de mes disques devenues inexistantes.

Alors pourquoi continuer à produire à perte me direz-vous ? Simplement parce que c’est vital de créer pour un artiste, il en est de notre santé mentale ! Les projets que j’imagine dans ma tête doivent pouvoir en sortir afin de vivre, exister et continuer de toucher des gens. Ceux qui aiment et suivent mon travail depuis longtemps et d’autres, dont j’espère chaque jour qu’il finiront par le découvrir. Mais pour le coup, ça ne s’appelle plus un métier, mais un hobby qui coûte de l’argent ! Ca tombe bien, je suis bientôt à la retraite (administrativement parlant je vous rassure) et tout retraité heureux se doit d’avoir un hobby !

Pour autant ne vous y trompez pas, je suis loin d’être malheureux. Je m’estime même privilégié : je vis confortablement dans un village de la Drôme depuis 10 ans, avec un studio de musique à demeure où je peux me livrer à toutes les expérimentations possibles ! J’adore quand celles-ci arrivent aux oreilles d’un habitant à l’autre bout de la planète et qui m’écrit pour me dire qu’il est tombé dessus par hasard et qu’il a adoré ! Je vis (de) ma passion depuis 40 ans et n’ai jamais été obligé de m’associer à des projets qui ne me nourrissaient pas artistiquement. Evidemment tout ça a un coût et je sais que la retraite qui m’attend l’an prochain ne sera même pas à 4 chiffres 🙂 Je ferai avec et il serait indécent de me plaindre par rapport à beaucoup d’autres autrement plus dans le besoin.

A vous maintenant. Posez-vous cette question : à l’heure où (quasi) toute forme de culture devient accessible et gratuite sur le net (ou presque rien, 10€ par mois), pensez-vous que les créateurs vont pouvoir encore longtemps continuer à penser, concevoir et produire leurs œuvres, s’il n’existe pas en retour une économie viable leur permettant au moins de payer l’électricité et le chauffage de leur lieu de travail ? En effet, comment un abonnement à 10€ par mois (Spotify ou autres) permettant d’accéder à toutes les musiques du monde, peut-il générer une répartition raisonnable entre des millions de créateurs ?

Là encore, seuls les plus gros tirent leurs épingles du jeu et les revenus du net sont inexistants pour des niches musicales comme les nôtres. Oui c’est vrai, certains font fortune avec YouTube (encore les stars ou les one shot planétaires affligeants du type « gangnam style »), d’autres en vivent à peu près (3% aux dernières données) mais pour toucher l’équivalent d’un Smic par mois, il faut faire (mensuellement) plus d’un million de vues ! Sans commune mesure avec nos publics, même au temps (lointains) des ventes de disques et des passages radios !

Attention ne vous y trompez pas, toutes ces plateformes musicales sont des opportunités géniales pour découvrir des artistes et vous avez raison d’y être abonnés. Moi-même y est partagé toutes mes musiques. Idem pour ma page Facebook qui me permet de toucher des gens qui ne connaissent pas mon travail. Mais si vous aimez tel ou tel artiste, acceptez l’idée que cet abonnement ne suffira pas pour qu’il ait les moyens de continuer à créer et vous procurez ainsi, les plaisirs, les émotions que vous avez à l’écouter régulièrement. De fait un jour, à défaut de nouveautés, ne subsisteront peut-être que des playlist de titres anciens ?

Autre exemple pour conclure : imaginez-vous payer un forfait mensuel à votre supermarché et aller y remplir votre caddy à l’envie quand bon vous semble ? Pensez-vous sérieusement qu’un petit producteur local y trouverait son compte ?

Un peu plus convaincu ? Si oui, je vous encourage donc à aller sur ma page Bandcamp et faites vous (et à moi 🙂 plaisir en « soutenant » (je préfère au terme acheter, vous êtes plus un mécène qu’un consommateur) ma musique passée et à venir. Cela me permettra de préparer mon prochain album dans les meilleurs conditions, entourés des meilleurs musiciens possibles ! (plus d’infos sur ce projet ici)

Merci d’avoir bien voulu me lire et bon journée à tous
Pierrejean

Débat musical Macron-Le Pen

Débat musical Macron-Le Pen

Reprise cet été de mes petites expérimentations sur la « musique des mots », avec ces quelques moments choisis du débat Macron-Le Pen de 2017. Le tout est divisé en 8 petits « mouvements » que j’ai voulu assez différents les uns des autres, contrairement à mon précédent travail sur Hollande-Sarkozy.

Version intégrale ici (3’45) sur ma chaine YouTube. J’espère que vous apprécierez !